Journée de rencontres « Pratique brute musicale et médiation » – rendez-vous le 16 mai à Malakoff

Musiques Tangentes vous donne rendez-vous le jeudi 16 mai au Théâtre 71 de Malakoff, pour une journée entière d’échanges sur le sujet « Pratique brute musicale et médiation, comment partager la musique autrement ».

Inscription obligatoire : info@musiques-tangentes.asso.fr

Au programme de la journée :

  • 9h30 – Accueil
  • 10h – Introduction et création sonore collective
  • 10h30 – Adapter les instruments et les techniques musicales 

Les nouvelles pratiques et styles musicaux s’accompagnent d’une évolution de la fabrication instrumentale. Les contraintes techniques et physiques amènent des modifications du cadre, de la pratique, des installations, du son, et de la musique elle-même, et à créer d’autres espaces d’expérimentation et de rencontres sonores. Comment articuler les approches des structures musicales, de soin et lieux de fabrique Fab Lab ?

  • 11h30 – Concert de l’atelier 18 + échanges 
  • 12h30 – Déjeuner (repas offert – inscription préalable obligatoire)
  • 13h15 – Extrait de création musicale en centre pénitentiaire
  • 13h45 – Quels objectifs, quels cadres, quelles pédagogies ?

Dans la médiation, la pratique brute musicale, l’apprentissage et la thérapie, quels sont les objectifs ? Musique, silence, bruit, rythme… populaire, savante, expérimentale, brute, support de rencontre et d’échange, thérapie, la musique y est-elle un objectif, un médiateur ? De la personne à la proposition musicale, qu’adapte-t-on vraiment ? Comment placer le curseur et quelle est sa place dans la médiation ? Quelques pistes non exhaustives : technicité/créativité, expression brute/construction, sujet/collectif, dedans/dehors, contenant/perméabilité, ambiance…

  • 14h45 – Concert des Harry’s + échanges
  • 16h – Public, regard extérieur, scène, l’institution, la place de l’artiste – Comment articuler la création, la singularité, avec les exigences extérieures ?

Ces œuvres sont-elles destinées à rencontrer un public ? Comment ? Comment travaille-t-on cela du côté de la personne et du côté du public qui la reçoit. Quel est le statut de l’artiste et des esthétiques, quand on parle de créations faites par des publics « à la marge » ? Pourquoi les productions sont souvent considérées à partir du signifiant « handicap » avant celui de la création ? Inclusion, de quoi parle-t-on ? et comment travailler vraiment cette question dans le respect de la singularité de chacun ?

  • 17h – Présentation du logiciel Musine Kit + échanges
  • 17h45 – Conlusion